Virginie Marre, infirmière, hypnothérapeute ericksonienne et elmanienne

Instructeur AIDA

J’ai commencé à plonger en bouteille lors de mes nombreux voyages, dans des pays tropicaux où la mer est souvent belle et les poissons multicolores.
Assez rapidement, j’ai pris conscience que la sensation d’apesanteur, de silence et de sérénité m’importait tout autant que l’exploration du monde sous-marin. J’étais hors du monde ordinaire alors que mon corps flottait entre deux eaux, l’esprit apaisé. Lorsque je ne plongeais pas en bouteille, je me laissais glisser dans l’eau avec mes petites palmes, mon masque et mon tuba, et je restais des heures, allant et venant de la surface jusqu’à ce qui me paraissait être un monde somptueux de couleurs et de lumières, enveloppée dans une bulle de bien-être.
C’est tout naturellement que j’ai découvert la plongée en apnée, suite à une rencontre dans le sud-est asiatique. Quelques conseils plus tard, je profitais avec plaisir de mes premières sensations en apnée statique et m’inscrivais dès mon retour à Paris dans un club, où je pratiquais occasionnellement en piscine. La vie parisienne trépidante m’éloignait cependant de mes premiers ressentis.

C’est en 2020 que, formée par Pascal Huron et Stefan Randig, je découvrais vraiment l’apnée en profondeur et décidais de quitter mon travail pour prendre un virage dans lequel l’apnée prendrait la place principale. J’avais envie de progresser, de me dépasser, et tout cela dans le bien-être parce que c’est une valeur de vie qui m’importe.
En parallèle, dans d’autres domaines, je travaillais sur moi, sur mes valeurs, mes objectifs de vie.

Je m’apercevais que, malgré les années d’entraînement en piscine, j’avais énormément de choses à apprendre. Je progressais rapidement au début, je passais mon diplôme d’instructeur, puis, alors que j’atteignais les 50m de profondeur, je commençais à me blesser très régulièrement. A tel point que, découragée et apeurée, je pensais à totalement arrêter l’activité. Quelque chose bloquait, mes peurs prenaient le dessus, le mental flanchait. J’avais peur de l’échec, peur de me blesser, peur d’avoir peur.
J’ai eu la chance d’être accompagnée, chance que n’avaient pas nombre d’apnéistes qui rencontraient le même problème que moi. À force de travail, de questionnements, et de persévérance, j’ai commencé à accepter mes peurs, mes échecs, et à les utiliser pour rebondir. J’ai dû repenser ma façon d’être dans l’eau, face à la performance, au plaisir… J’ai appris à être de plus en plus consciente de mon corps et de mes sensations sous l’eau. À être plus présente. La « reconstruction » a duré un an, un an de frustrations, parsemées de moments d’espoir et de découragement.

A côté de cela, j’entamais deux formations en hypnose. J’avais besoin de solutions, j’en avais pour les entraînements physiques, mais pas pour mon mental. En m’appliquant à moi-même les outils auxquels j’ai été formée, combinés aux entraînements, je recommençais à progresser. Je ne me blessais plus. J’allais plus profond, dans le bien-être et la tranquillité. Un an plus tard, je continue à progresser de façon régulière. J’ai atteint 80 m en profondeur sans me blesser, dans le confort et le plaisir de mes débuts sous l’eau.

Parce que j’ai conscience des difficultés que peuvent rencontrer les élèves dans leur parcours, parce que parfois juste la technique ne suffit pas, parce que le mental a aussi besoin de nourriture, je propose de vous accompagner, de dépasser vos blocages, d’accéder à plus de confiance et de sérénité durant vos apnées, dans l’eau mais aussi grâce à des sessions individuelles d’hypnose, selon les problématiques que vous souhaitez aborder.